Chute de cheveux : causes, traitements et solutions efficaces|Bailleul

Chute de cheveux : causes, traitements et solutions efficaces

Découvrez les causes principales de la perte de cheveux et les solutions efficaces pour remédier à ce problème courant chez les hommes et les femmes.

Chute de cheveux : causes, traitements et solutions efficaces

La chute de cheveux est une problématique qui touche un grand nombre de personnes, hommes et femmes, à différents moments de leur vie. Ses causes sont multiples : certaines d’origine médicale, d’autres liées à l’environnement ou au mode de vie. Afin de mieux comprendre ce phénomène et de découvrir les solutions qui permettent d’y remédier, explorons les principales causes de la perte de cheveux et les moyens pour la combattre efficacement.

Les causes principales de la perte de cheveux

1. Les troubles responsables de la chute de cheveux

Divers problèmes de santé peuvent provoquer une perte de cheveux, partielle ou plus étendue selon les situations. Parmi les origines les plus courantes, on retrouve notamment :

Chute de cheveux
  • L’alopécie androgénétique : Cette forme de chute de cheveux chronique, est liée à une prédisposition génétique et à l’action des hormones masculines. La perte de cheveux chez l'homme se manifeste par un amincissement des cheveux aboutissant à un dégarnissement progressif au niveau du front, et du sommet du crâne (que l'on appelle aussi calvitie). Sa fréquence augmente avec l'âge et plus d'un homme sur deux est concerné à 50 ans (1). Bien que plus rare, elle peut aussi toucher les femmes, généralement sous la forme d’une perte diffuse localisée sur le dessus du crâne.

  • L’effluvium télogène : Il s'agit d'une chute de cheveux diffuse, survenant généralement à la suite d'un stress intense, d'un choc émotionnel, d’une carence alimentaire ou encore après un accouchement ou une maladie. Ce type de chute de cheveux, qui peut toucher tout le monde, est le plus souvent temporaire (moins de 6 mois). Elle se manifeste par une perte de cheveux facilement repérable sur la brosse, l’oreiller ou au sol, reflet d'un renouvellement accéléré du cycle de vie des cheveux (2).

  • La pelade : elle se manifeste par une chute de cheveux en plaques, plus ou moins étendues, pouvant survenir sur le cuir chevelu, les sourcils ou encore la barbe. Elle se caractérise souvent par une perte de cheveux par poignées, ce qui peut être particulièrement impressionnant. Cette affection est liée à un dysfonctionnement du système immunitaire, qui s’attaque aux racines des cheveux et entraîne leur disparition. Elle touche fréquemment les enfants et les adolescents, mais peut survenir à tout âge (3).

  • L’alopécie cicatricielle : Elle correspond à un type de chute de cheveux irréversible causée par des lésions du cuir chevelu, souvent dues à des infections, des inflammations ou des brûlures, qui détruisent les follicules pileux (racines des cheveux).

  • La teigne : cette infection du cuir chevelu, causée par un champignon, provoque l’apparition de plaques sans cheveux (souvent rondes et bien délimitées) associées à des démangeaisons. Elle touche principalement les enfants et est contagieuse. Un traitement adapté permet généralement une guérison rapide et complète.

  • Le lichen plan : ce terme désigne une maladie inflammatoire chronique et récidivante pouvant affecter le cuir chevelu, mais aussi la peau, les ongles et la bouche, et qui entraine une perte de cheveux diffuse parfois importante

2. Les changements hormonaux et leur impact sur la chute de cheveux

Les hormones jouent un rôle fondamental dans la santé des cheveux, et les déséquilibres hormonaux peuvent causer une perte de cheveux importante. Chez les femmes, certains moments de la vie, comme la grossesse, l'accouchement ou la ménopause, sont souvent accompagnés de modifications hormonales importantes qui affectent la chevelure.

  • Grossesse et post-partum : Pendant la grossesse, les hormones, notamment les oestrogènes, ralentissent la chute naturelle des cheveux. Cependant, après l'accouchement, ces hormones chutent brutalement, provoquant une chute de cheveux souvent impressionnante mais temporaire, connue sous le nom d’effluvium post-partum (4).

  • Ménopause : À la ménopause, la baisse des hormones féminines comme les œstrogènes et la progestérone entraîne une diminution de la densité capillaire, provoquant une perte de cheveux chez la femme. Les cheveux deviennent souvent plus fins, plus cassants et tombent en plus grande quantité. Ce phénomène, appelé FPHL (Female Pattern Hair Loss), est l’équivalent de l’alopécie androgénétique chez l’homme, reflétant un déséquilibre hormonal influençant directement la santé capillaire (5).

Chute cheveux hormones

3. Le rôle du stress dans la chute de cheveux

Le stress, qu'il soit émotionnel ou physique, est l'un des facteurs majeurs responsables de la perte de cheveux temporaire. Le stress impacte le cycle de vie des cheveux en accélérant leur passage en “phase télogène”, qui correspond à la phase de chute du cheveu. Ce phénomène peut être aggravé par d'autres facteurs de stress pour le corps, comme un traumatisme physique, une intervention chirurgicale, une maladie grave ou encore un choc émotionnel.

Le stress chronique peut entraîner une chute diffuse qui apparaît souvent quelques mois après l'événement stressant. Heureusement, cette perte de cheveux est généralement réversible une fois que les facteurs de stress sont mieux contrôlés et que l'équilibre du corps est rétabli (6).


Les différentes formes de chute de cheveux

Les chutes de cheveux peuvent se manifester sous plusieurs formes, selon leur cause et leur gravité. Une chute localisée apparaît souvent sous forme de plaques, comme dans le cas de la pelade, tandis qu’une chute diffuse affecte l’ensemble de la chevelure, souvent provoquée par des facteurs tels que le stress ou un déséquilibre hormonal.
En fonction de l’origine, la chute peut également être temporaire, lorsque les cheveux repoussent après un événement ponctuel, comme une carence nutritionnelle ou un choc émotionnel.
En revanche, une chute de type alopécie androgénétique est progressive et durable. Elle se caractérise par un épuisement du capital capillaire, avec des zones clairsemées, particulièrement sur le haut de la tête. Le cheveu se miniaturise progressivement, jusqu’à ce que le follicule ne soit plus capable de produire de nouveaux cheveux.
C'est pourquoi il est essentiel d'adapter le traitement à la nature de la chute dès les premiers signes, afin de favoriser la repousse des cheveux et freiner la perte.


Solutions contre la chute des cheveux - traitement

Face à la perte de cheveux, il existe diverses solutions, allant des soins capillaires spécifiques aux compléments alimentaires, en passant par de bonnes habitudes de vie qui peuvent contribuer à freiner la chute des cheveux et stimuler la repousse.

Chute de cheveux solutions

1. Des compléments alimentaires pour renforcer les cheveux de l'intérieur

Les compléments alimentaires sont une solution intéressante pour nourrir les cheveux de l'intérieur et pallier certaines carences qui peuvent favoriser la chute. Riches en vitamines, minéraux et acides aminés essentiels, ils contribuent à renforcer la fibre capillaire, améliorer la qualité des cheveux et favoriser une repousse plus dense et plus résistante.

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2. Des shampoings antichute pour freiner la perte et renforcer la chevelure

Les shampoings antichute agissent directement sur le cuir chevelu et les follicules pileux pour fortifier les cheveux à la racine et prévenir leur chute. Ces shampoings sont formulés pour redensifier les cheveux fragiles tout en leur apportant souplesse, brillance et résistance. Ils contiennent généralement des ingrédients stimulants qui favorisent la microcirculation du cuir chevelu et renforcent l’ancrage des cheveux.

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3. Des lotions antichute pour stimuler la repousse des cheveux

Les lotions capillaires sont également une option efficace pour lutter contre la perte de cheveux. En stimulant la circulation sanguine du cuir chevelu et en renforçant les follicules pileux, elles favorisent la repousse des cheveux. Elles sont particulièrement recommandées pour traiter la chute de cheveux chronique ou occasionnelle.

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4. Des médicaments sur prescription pour traiter la chute de cheveux

Pour les cas de perte de cheveux plus avancés, certains traitements médicaux peuvent être prescrits par un dermatologue. Ces solutions, disponibles sous forme topique ou orale, visent à ralentir la chute ou à stimuler la repousse des cheveux afin de préserver le capital capillaire. Un suivi médical est essentiel pour évaluer l'efficacité du traitement et gérer les éventuels effets secondaires (7).

5. Les techniques avancées pour stimuler la repousse

En complément ou en alternative aux solutions cosmétiques et médicamenteuses, certaines procédures réalisées par des professionnels de santé peuvent être proposées pour stimuler la repousse. Parmi elles, les injections de PRP (plasma riche en plaquettes), qui utilisent les propres facteurs de croissance sanguins du patient pour revitaliser le cuir chevelu, ou encore le laser, qui agit par lumière pour réactiver les follicules et freiner la chute.
Ces méthodes sont adaptées pour des chutes modérées ou chroniques et nécessitent plusieurs séances pour des résultats optimaux.
Pour des stades plus avancés, la greffe capillaire reste une option efficace et durable - bien que plus invasive (7).

6. Les traitements naturels anti-chute pour les cheveux femme et homme

En parallèle des soins capillaires et compléments alimentaires, adopter une bonne hygiène de vie peut prévenir et ralentir la perte de cheveux :

- Massez régulièrement le cuir chevelu : les massages stimulent la microcirculation sanguine et favorisent ainsi l'apport en nutriments à la racine des cheveux. L'huile de ricin est notamment connue pour ses propriétés nourrissantes et fortifiantes, aidant à revitaliser les cheveux et à stimuler leur croissance.

- Utilisez des huiles essentielles : certaines huiles, comme celle de romarin ou de lavande, sont réputées pour stimuler la pousse des cheveux.

- Adoptez une alimentation équilibrée : privilégiez les aliments riches en protéines, en acides gras essentiels (comme les oméga-3) et en vitamines (surtout A, C, D, et E), nécessaires à la santé du cuir chevelu et des cheveux.

Consulter un professionnel en cas de doute

Si la chute des cheveux persiste malgré ces soins, il est important de consulter un dermatologue ou un professionnel de santé spécialisé. Un diagnostic précis permettra d’identifier la cause de la perte de cheveux et d'orienter vers le traitement le plus adapté. En cas de maladies chroniques comme l’alopécie androgénétique, un traitement médicamenteux plus ciblé pourra être proposé.


FAQ - Tout savoir sur la perte de cheveux chez les hommes et les femmes

1. Comment poussent les cheveux ? Quels cycles traversent-ils ?

Les cheveux poussent selon un cycle en trois phases : la phase anagène (croissance active qui dure entre 2 et 6 ans), la phase catagène (transitionnelle, elle dure environ 1 mois) et la phase télogène (ou phase de “repos” qui dure environ 3 mois). Après la chute, le cycle recommence avec la croissance d'un nouveau cheveu.

2. Porter des casquettes ou des bonnets accélère la perte des cheveux ?

Faux. Le port de casquettes ou de bonnets n’entraîne pas la perte de cheveux. Cependant, s’ils sont portés de manière très serrée, ils peuvent fragiliser la fibre capillaire, mais ils ne sont pas responsables de la chute capillaire.

3. La fatigue est-elle une des causes de la chute de cheveux ?

Oui. Une fatigue excessive, surtout si elle est associée à du stress, peut provoquer un déséquilibre hormonal et affecter la santé des cheveux. Cela peut déclencher un effluvium télogène, une chute de cheveux temporaire souvent liée à un état de fatigue prolongée.

References

(1) Severi G, Sinclair R, Hopper JL, English DR, McCredie MR, Boyle P, Giles GG. Androgenetic alopecia in men aged 40-69 years: prevalence and risk factors. Br J Dermatol. 2003 Dec;149(6):1207-13. doi: 10.1111/j.1365-2133.2003.05565.x.
(2) Asghar F, Shamim N, Farooque U, Sheikh H, Aqeel R. Telogen Effluvium: A Review of the Literature. Cureus. 2020 May 27;12(5):e8320. doi: 10.7759/cureus.8320.
(3) Dainichi T, Iwata M, Kaku Y. Alopecia areata: What's new in the epidemiology, comorbidities, and pathogenesis? J Dermatol Sci. 2023 Dec;112(3):120-127. doi: 10.1016/j.jdermsci.2023.09.008. Epub 2023 Oct 11.
(4) Gizlenti S, Ekmekci TR. The changes in the hair cycle during gestation and the post-partum period. J Eur Acad Dermatol Venereol. 2014 Jul;28(7):878-81. doi: 10.1111/jdv.12188.
(5) Bertoli MJ, Sadoughifar R, Schwartz RA, Lotti TM, Janniger CK. Female pattern hair loss: A comprehensive review. Dermatol Ther. 2020 Nov;33(6):e14055. doi: 10.1111/dth.14055.
(6) Thom E. Stress and the Hair Growth Cycle: Cortisol-Induced Hair Growth Disruption. J Drugs Dermatol. 2016 Aug 1;15(8):1001-4.
(7) Kanti V, Messenger A, Dobos G, Reygagne P, Finner A, Blumeyer A, Trakatelli M, Tosti A, Del Marmol V, Piraccini BM, Nast A, Blume-Peytavi U. Evidence-based (S3) guideline for the treatment of androgenetic alopecia in women and in men - short version. J Eur Acad Dermatol Venereol. 2018 Jan;32(1):11-22. doi: 10.1111/jdv.14624.

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